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Équité, diversité et inclusion (ÉDI)

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L’Université Saint-Paul souhaite maintenir les conditions d’un milieu de recherche équitable, diversifié et inclusif, lequel favorise une émergence de nouveaux savoirs dont les retombées contribuent à résoudre des problèmes au niveau local, national, international.

En septembre 2019, l’Université adhérait aux principes de la  sur :

l’équité en ce qui concerne les femmes, les peuples autochtones (Premières Nations, Inuit et Métis), les personnes en situation de handicap, les membres de minorités visibles ou de groupes racisés et ceux de la communauté LGBTQ2+;
la diversité qui se définit par différentes facettes dont l’âge, la scolarité, le statut familial ou la charge parentale, le statut d’immigration, la religion, la langue, le pays de naissance, l’origine ethnique, la culture et la situation socioéconomique;
l’inclusion qui désigne la pratique visant à s’assurer que toutes personnes soient valorisées et respectées pour leurs contributions et qu’elles reçoivent le même soutien.
Ces considérations populationnelles, ces marqueurs identitaires et ces pratiques inclusives sont observés dans la sélection des membres qui siègent au Comité de recherchequi proviennent des quatre facultés de l’Université. Cette instance en matière de subventions de recherche, à son tour, considère l’ensemble de ces facteurs dans les décisions en recherche. Le Comité de recherche est aussi l’instance responsable des décisions d’allocations du Fonds d’urgence pour la continuité de la recherche au Canada (FUCRC). Les membres du Comité de recherche doivent suivre une formation en ligne sur les préjugés inconscients fournie par les organismes subventionnaires : .

Sous la direction de la rectrice, Chantal Beauvais, le Comité de planification universitaire, quant à lui, assume l’intégration des principes de la charte dans le fonctionnement structurel global de l’Université. C’est sous sa gouverne que sera mis en marche un plan d’action en matière d’indicateurs d’équité, de diversité et d’inclusion.

Le plan d’action guidera la sélection des candidatures des futures Chaires de recherche du Canada (CRC) qui devront s’inscrire dans les axes d’excellence du Plan stratégique de recherche de l’Université Saint-Paul. La recherche de haut calibre, innovante, visant la justice sociale auprès et avec les populations cibles de l’ÉDI est encouragée au sein de l’établissement et continuera de l’être par la valorisation des différentes initiatives.

Le prochain plan d’action valorisera aussi une stratégie de sensibilisation à l’égard de l’ÉDI qui sera déployée au sein de l’Université Saint-Paul. Cette stratégie comprendra des initiatives visant entre autres la formation du personnel et des administrateurs, la gestion des ressources humaines, la sélection des candidatures des CRC et un mécanisme de reddition de compte visant à assurer la transparence avec le site web actuel appelé à se développer et un autre concernant une mise à jour des connaissances et des meilleures pratiques en matière d’ÉDI.

Les membres du Comité de planification universitaire ont suivi la formation portant sur les préjugés inconscients.

Par ailleurs, le Service des ressources humaines s’occupe du respect intégral de l’équité, de la diversité et de l’inclusion dans tous les processus d’embauche et dans la gestion quotidienne des relations de travail. Ce service est notamment responsable de la mise en œuvre des règlements promulgués par le Bureau des gouverneurs, notamment le règlement RHR-204a Prévention du harcèlement et de la discrimination en milieu de travail et d’apprentissage.

Ajoutons que l’Université Saint-Paul s’est engagée dans une relation renouvelée avec les peuples autochtones, avec l’intention de cheminer ensemble dans la réconciliation. Pour ce faire et afin de contribuer à la transformation des relations entre les peuples, l’Université a mis sur pied un Service des initiatives autochtones animé par deux gardiens du savoir, en appui aux étudiants autochtones, inuit et métis.

FONDS D’URGENCE POUR LA CONTINUITÉ DE LA RECHERCHE AU CANADA

En mai 2020, le gouvernement fédéral a annoncé une aide pour le milieu de la recherche dans le cadre du Plan d’intervention économique du Canada pour répondre à la COVID-19. C’est ainsi que le Fonds d’urgence pour la continuité de la recherche au Canada a vu le jour. Il s’agit d’un programme temporaire qui a pour but d’aider les universités et les établissements de recherche en santé du Canada qui ont subi les contrecoups de la pandémie de COVID-19. L’aide apportée devrait aider à réduire les effets néfastes de la pandémie et à protéger les avantages tirés des investissements importants qui ont été faits à ce jour dans les universités et les établissements de recherche en santé.

Ce programme interorganisme est administré par le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) au nom des trois organismes fédéraux qui subventionnent la recherche : le CRSH, le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG) et les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC). Le Comité de coordination de la recherche au Canada assure la surveillance stratégique du programme et approuve les subventions. Le Secrétariat des programmes interorganismes à l’intention des établissements est chargé de l’administration.

Objectifs du programme

Doté d’un budget total de 450 M$, le programme vise deux objectifs :

  • de façon prioritaire, fournir un soutien salarial aux universités et aux établissements de recherche en santé, qui ne sont pas admissibles à la subvention salariale d’urgence du Canada, afin de les aider à retenir leur personnel de recherche pendant la pandémie de COVID-19;
  • fournir un soutien pour les coûts supplémentaires extraordinaires associés au maintien d’engagements essentiels en recherche pendant la pandémie de COVID-19 et à la reprise à plein régime des activités de recherche une fois que les mesures de distanciation physique seront assouplies et que les activités de recherche pourront reprendre.

Processus décisionnel

Le vice-recteur à l’enseignement et à la recherche, Jean-Marc Barrette, est chargé de voir au respect des exigences du programme. À cet effet, il a délégué le Comité de recherche composé de quatre professeurs et deux administrateurs pour assumer la gestion du concours du FUCRC. Ce comité comprend :

  • Karlijn Demasure, Ph.D., de la Faculté de droit canonique, directrice du nouveau Centre de recherche sur la protection des mineures et des personnes vulnérables;
  • Catherine Clifford, Ph.D., de la Faculté de théologie, directrice du Centre de recherche Vatican II et le catholicisme au 21e siècle;
  • Cynthia Bilodeau, Ph.D., de la Faculté des sciences humaines, récipiendaire d’un octroi au programme Développement Savoir du CRSH – elle participe dans les projets de recherche parmi les plus innovants de l’Université;
  • Rajesh Chandra Shukla, Ph.D., de la Faculté de philosophie – il  s’intéresse à l’intégration des immigrants au Canada;
  • Mohamed Kouachi, gestionnaire, Bureau de la recherche et de la déontologie;
  • Jean-Marc Barrette, Ph.D., vice-recteur à l’enseignement et à la recherche.

Ce comité reçoit l’aval du Sénat de l’Université.

Le Comité de recherche est aussi celui qui doit assurer le développement d’une stratégie de distribution des fonds du FUCRC en respectant les critères en matière d’ÉDI. Le Service des ressources humaines, quant à lui, s’assure de faire de même dans le traitement et la sélection du personnel de recherche de l’Université. Composé d’hommes et les femmes d’origines diverses, le Comité de recherche présente une composition à géométrie variable au niveau des expertises qui sont mises en relation dans ce groupe. Il s’est aussi doté de critères d’évaluation afin de ne pas nuire à l’accès au financement de personnes faisant partie de groupes sous-représentés ou en quête d’équité, ou de personnes ayant été touchées personnellement par la pandémie.

Dans le premier concours, avec la somme permise d’un peu plus de 3 119 $, le Comité de rechercheappuyait le projet d’une professeure-chercheure émergente qui travaille à un projet portant sur l’utilisation des jeux vidéos et des technologies virtuelles dans la prévention des abus sexuel chez les mineures et les personnes vulnérables.

Pour le deuxième concours, le Comité de recherche a approuvé la stratégie qui consistait à maximiser les efforts de recherche des professeurs-chercheurs actifs en recherche qui étaient tous et toutes financées par un fonds de recherche privé interne et des fonds du budget d’opération annuelle qui soutiennent les Centres de recherche de l’Université.

La base de données des ressources humaines et celle des ressources financières allaient permettre d’identifier les six projets des professeurs-chercheurs et leurs six étudiants que le deuxième concours du FUCRC soutiendraient. L’utilisation de ces bases assure une sélection objective, neutre, éliminant ainsi tous risques d’effets négatifs des préjugés inconscients ou encore des obstacles systémiques qu’une sélection institutionnelle aurait pu créer.

De fait, les six projets de recherche ont reçu le plein financement demandé pour la somme totale d’un peu plus de 12 642 $. Voici quelques exemples de projets innovants qui laissent espérer à des résultats futurs encourageants or des sentiers battus :

  • Le recensement des études portant sur le traitement psychothérapeutique de personnes ayant subi un ou des abus sexuels à l’enfance et/ou à l’adolescence et recevant des traitements à l’âge adulte. Le financement a permis à une chercheure de soutenir le travail d’un étudiant au doctorat.
  • La préparation d’un colloque sur le développement d’un service de gestion des données de recherche s’adressant aux humanités et sciences sociales – dans le cadre des activités de l’Université pour intégrer des mécanismes appropriés pour la gestion des données de recherche des professeurs-chercheurs de l’Université et de leur partage. Le financement a permis à une chercheure-bibliothécaire, de travailler avec un étudiant au baccalauréat.
  • La Force conjointe du G5 Sahel à l’épreuve du terrorisme dans lequel un étudiant a travaillée sur une analyse des interactions à partir des propos recueillis entre les acteurs du G5. Le financement a permis à un professeur-chercheur de soutenir le travail d’un étudiant au doctorat.
  • L’inventaire du fonds des archives de Vatican II, lequel présente l’action d’évêques canadiens au sein du Concile et l’Université, par son Centre de recherche Vatican II et le catholicisme au 21e siècle, veut rendre ces documents accessibles aux autres chercheurs intéressés dans le domaine. Le financement a permis à une chercheure de soutenir le travail d’un étudiant au doctorat.
  • L’examen de la capacité de faire appel à l’imaginaire dans le but de sonder la manière dont les personnes peuvent imaginer leur destinée, leur bien-être dans un contexte de changement climatique accru, autrement dit, comprendre un aspect de l’éco-anxiété. Le financement a permis à ce professeur-chercheur d’embaucher une étudiante à la maîtrise.

STRATÉGIE EN MATIÈRE D’ÉQUITÉ, DE DIVERSITÉ ET D’INCLUSION RELATIVE À LA GESTION DE LA SUBVENTION DU FUCRC – DÉCLARATION D’ENGAGEMENT

L’Université Saint-Paul reconnaît que l’ÉDI renforce le milieu universitaire et s’engage à soutenir de façon prioritaire ces valeurs comme facteurs stratégiques d’excellence en recherche. L’Université convient également que la pandémie de COVID-19 affecte l’ensemble de leur communauté et particulièrement les personnes en quête d’équité. Dans cette même veine, L’Université est résolue à respecter les principes de gestion responsable et de reddition de compte à la population en matière d’ÉDI du FUCRC.

Engagement de l’Université Saint-Paul à l’égard du personnel de recherche 

L’Université Saint-Paul a pris la décision de ne procéder à aucune mise-à-pied et de garantir le salaire du personnel de recherche, confiante que des plans de soutien seraient au rendez-vous. Cette mesure exceptionnelle s’assure que le personnel payé par le biais de fonds de recherche est normalement rémunéré comme s’il donnait sa prestation habituelle de travail. Elle concerne le personnel professionnel, administratif et de soutien, tout comme les stagiaires postdoctoraux ainsi que les étudiantes et étudiants. Cette mesure est appliquée en complément aux plans de soutien des organismes subventionnaires.

Pour les prochains concours du FUCRC comme pour les premiers, le Comité de recherche accordera les conditions facilitantes et humaines pour les professeurs-chercheurs et leurs étudiants éprouvant des difficultés dans le présent contexte de la Covid-19, comme l’a manifesté le leadership de la rectrice au début de la pandémie accordant à chacun les conditions les plus adaptées à leur situation : télétravail, flexibilité des horaires de télétravail, prise en considération des nouveaux horaires des écoles et garderies, ouverture de l’Université et de la Bibliothèque, entre autres.

L’état de santé ou la condition particulière d’un employé peuvent être des motifs invoqués pour refuser le retour au travail en présentiel. À ce titre, conformément aux consignes gouvernementales, l’Université Saint-Paul applique des mesures particulières pour les situations diverses des individus.

ÉNONCÉ DES TROIS ORGANISMES SUR L’ÉQUITÉ, LA DIVERSITÉ ET L’INCLUSION

Le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH), le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) et les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) sont déterminés à appuyer l’excellence en recherche et la formation des chercheurs et des chercheures d’aujourd’hui et de demain. La création d’un milieu de recherche équitable, diversifié et inclusif au Canada est essentielle à la conduite de travaux de recherche inédits, de qualité exceptionnelle et susceptibles de produire des retombées qui permettent d’approfondir les connaissances et de résoudre des problèmes locaux, nationaux et mondiaux.

Dans cet esprit, les organismes entendent :

  • aider à assurer l’accès équitable de tous les chercheurs et toutes les chercheures, y compris les étudiants, les étudiantes et les stagiaires postdoctoraux, aux possibilités de financement;
  • favoriser l’intégration des principes d’équité, de diversité et d’inclusion dans la conception du programme de recherche et dans les pratiques;
  • accroître la participation équitable et inclusive dans le milieu de la recherche, y compris au sein des équipes de recherche;
  • recueillir les données et procéder aux analyses nécessaires pour assurer la prise en considération des questions d’équité, de diversité et d’inclusion dans la prise des décisions.
    Pour ce faire, les organismes travailleront avec tous ceux et celles qui œuvrent dans le milieu de la recherche afin de créer la culture d’inclusion nécessaire à l’atteinte de l’excellence en recherche et à l’obtention de résultats probants, pertinents et accessibles à des populations diversifiées.

RESSOURCES EN ÉDI

PERSONNE-RESSOURCE EN MATIÈRE D’ÉQUITÉ, DIVERSITÉ ET INCLUSION

Jean-Marc Barrette, Ph.D., vice-recteur à l’enseignement et à la recherche.